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C’est un livre sur l’apparence, qui dans notre société du paraître prend de plus en plus de place. Regardons, par exemple, les publicités ou les campagnes électorales. Et puis, qui ne se reconnaît pas un petit peu dans le personnage du loup ?

L’idée du livre vient d’une conversation au téléphone : mon interlocuteur, en voulant parler de « C’est moi le plus fort », me dit « C’est moi le plus beau ». J’ai éclaté de rire et je lui ai dit que ça ferait un très bon titre. J’ai gribouillé quelques dessins du loup avec une cravate, c’était amusant, mais je n’osais pas réutiliser le même personnage, la comparaison avec
« C’est moi le plus fort » me terrifiait. L’idée a donc traîné dans mes carnets quelques temps pour finir par s’imposer d’elle-même. Le loup était si heureux dans son nouveau costume que je n’ai pas pu l’empêcher de retourner faire un petit tour en forêt. L’album fait écho au premier livre, mais il se suffit à lui-même.

Le mot « cravate » n’apparaît jamais dans le livre. Je dis seulement que le loup enfile son plus beau vêtement. Quelle classe, s’habiller d’une simple cravate !

Comme on parle de la beauté, la rencontre avec Blanche-Neige était inévitable. Je sais bien qu’elle n’a pas la même robe que dans le célèbre dessin animé de Disney (qui date de 1937), c’est normal : elle aussi aime bien changer de vêtement de temps en temps.

Le petit oiseau rouge dans la forêt, déjà présent dans « C’est moi le plus fort », trouve enfin un rôle à sa mesure.

Au début, sur la page titre, regardez bien le cadre du miroir du loup, vous y trouverez les trois petits cochons.

Si le petit dragon a des ailes d’ange, c’est normal : c’est parce que pour papa et maman dragon, petit dragon est un petit ange.