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C’est le conte du petit chaperon rouge revisité. Ce n’est pas une parodie. J’adore ce conte ; il est d’une richesse infinie. Comme dans « Le code de la route », je pars du conte pour ridiculiser le loup. C’est tellement agréable de se moquer du Grand Méchant Loup.

« Le petit chaperon rouge », comme la majorité des contes, faisait partie de la tradition orale. C’est Perrault qui en a rédigé la première version écrite en 1697. La version des frères Grimm, plus édulcorée, date de 1813. Ce texte garde toute sa force symbolique et son mystère malgré le temps qui passe.

L’idée du livre est partie de la gravure de Gustave Doré où le loup en chemise de nuit et le petit chaperon rouge sont au lit, une image inquiétante que nous avons tous en tête. Mais hors du lit, le déguisement du loup fait plutôt sourire.

Depuis « C’est moi le plus fort », la rencontre avec les sept nains est inévitable ; ça me permet d’attirer l’attention sur ces pauvres petits hommes qui travaillent beaucoup trop pour un salaire de misère. Ici, ils prennent enfin leur destin en mains et décident de faire une petite pause pour profiter d’une belle journée ensoleillée.

Page du chasseur (et pages suivantes) : amusez-vous à chercher ses lunettes.